Ah les pilules pour rire ne marchent guère ! Votre partenaire est tombé dans une routine déprimante, un train-train englué et quotidien, dont il souffre lui-même et pour lequel il vous fait payer un certain poids, celui de sa dépression. Après avoir essayé de l’aidé, l’avoir motivé pour du sport, de l’amour, de la cuisine, des enfants, des balades en forêt, des vacances à la mer, des cours de tai-chi, des séances de relaxation, des séjours en thalasso, il faut bien vous rendre à l’évidence, que rien n’y fait, et que vous vous traînez un sacré boulet !
Une fois passé le côté infirmier et étouffé votre désir de le sauver de tout et surtout de lui, il devient incontournable que c’est vous qui allez devoir partir pour ne pas y laisser votre peau ! Forcément la culpabilité risque d’être assez importante, étant donné que vous avez conscience de ce que votre départ va enclencher, mais qui sait peut être que votre moitié est déprimée par le peu d’entrain de votre relation amoureuse, laissez-lui donc les chances de se refaire et larguez le (la) pour aller danser, rire et vivre sans cachets et avec beaucoup d’amis puisque tous les vôtres ont fui depuis longtemps votre maison qui s’apparente plus à une salle d’attente de psychothérapeute qu’à un home sweet home !
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